Œufs : la demande commence à avoir raison des prix
Globalement, le marché français restait déficitaire avant le week-end. L’offre ne suffisait pas à couvrir tous les besoins, en particulier en œufs tout venant destinés au conditionnement. En œufs calibrés, le marché se rapprochait néanmoins de l’équilibre. Encore trop faibles chez les uns, les volumes étaient désormais jugés suffisants chez les autres. Plus généralement, de plus en plus d’acheteurs souhaitaient que leurs fournisseurs bloquent leurs prix de vente, préférant ne plus se couvrir que d’acheter plus cher. Un contexte qui s’est traduit par un nouveau ralentissement de la hausse des tarifs, tous calibres confondus. Ce contexte commercial comme la stabilisation des tarifs se retrouvaient chez nos voisins allemands, tandis que les marchés belges et surtout néerlandais présentaient des signes de faiblesse.
Poule de réforme : peu d’offres, le frais tire
Bon bilan la semaine dernière sur le marché du frais, où les températures hivernales et quelques mises en avant ont permis de réveiller le commerce. Une tendance qui devrait se prolonger dans les jours à venir. À l’export, aucune évolution vers l’Afrique, tandis que le marché européen demeurait bien orienté. Les abattages de poules pondeuses étaient sur l’ensemble de l’Hexagone plus limités dans le même temps, les réformes étant pour l’heure peu abondantes. Néanmoins ce creux était connu des abattoirs depuis longtemps et ils s’étaient organisés en fonction. Les prix des poules dépendaient toujours de la taille des lots, des relations acheteurs/vendeurs et de la destination finale des poules.
En poule de reproduction, peu d’évolution dans un marché régulier.