Œufs : avis de grand calme estival au nord de l’UE
Œufs : Aucun grand changement de tendance n’était à signaler mardi en France. La fin de mois et l’approche des premiers grands chassés-croisés de l’été ont incité les détaillants à la prudence, que ce soit dans les zones de villégiature ou dans les grandes agglomérations (vides pour deux à trois semaines, comme tous les ans). En parallèle, la production hexagonale se composait surtout de moyens et petits œufs, et ce d’autant plus que les récentes chaleurs ont entraîné une diminution des poids. Ainsi l’offre était-elle large et supérieure aux besoins pour les calibres M et surtout pour les P, tandis que l’heure était à un équilibre de marché en G voire à des ventes fluides en TG.
Le nord de l’Union est plongé dans sa torpeur estivale. Vacances, soleil et fin de mois freinent la demande. Bien que jugée normale pour la période, l’offre dépassent les besoins intérieurs et export (peu d’affaires vers le Royaume-Uni). Les prix baissent sévèrement. Au Sud, la saison touristique bat son plein. Le commerce est satisfaisant pour les uns, décevant pour les autres. Les volumes d’œufs étant suffisants, les prix oscillent entre maintien et repli.
Volaille : Les cours du lapin se tassent. Une tendance peu surprenante en été, mais néanmoins prononcée cette année, et accentuée par la concurrence entre origines. Faute de consommation suffisante, l'offre s'écoule avec difficulté dans l'Hexagone. Après avoir atteint des niveaux de prix élevés fin 2013 et début 2014 sur le marché de Rungis, le lapin entier a rejoint, la semaine dernière, des plus bas de juillet 2012, à 2,8 euros le kilo, selon FranceAgriMer. En attendant la réouverture de certaines collectivités à la rentrée, les prix pourraient rester sous pression.