Les inséminations artificielles de femelles étaient en repli de 4,9% au premier semestre 2022. Elles s’établissaient à 1,20 million contre 1,26 million sur un an. Toutefois, cette baisse est moins importante qu’entre 2020 et 2021 (-8%). La fabrication d’aliment pour lapin a reculé de 5,8% les quatre mois de l’année par rapport à la période de référence (premier quadrimestre de 2021). Même chose pour les abattages contrôlés de lapins. Ils sont en repli de 6,1% sur la même période. Cette baisse devrait se prolonger jusqu’en septembre et atteindre une moyenne de 4,6% selon un modèle de prévision basé sur les Insémination artificielles proposé par l’Itavi dans une note de conjoncture.
Hausse de la cotation, baisse des achats des ménages pour la consommation à domicile
Une progression de 10,6% de la cotation du vif a été observée au premier semestre 2022 par rapport au premier semestre 2021. Sur la semaine 25, la cotation a augmenté de 20,6% sur an. Un fort regain du prix de l’aliment animal et une offre plutôt mesurée expliquent cette cotation haussière. Les achats de lapin par les ménages pour leur consommation à domicile étaient baissiers de 10,9% en volume au premier trimestre sur un an. L'achat de volume de lapin entier a fléchi de 15,7%, celui de la découpe de 21,2%. En revanche, les ménages ont acheté plus de lapin en morceaux pour leur consommation à domicile (+1,1%). Sur la même période, les prix moyens ont augmenté de 3,5%. Le nombre d’acheteurs reculé de 14,4% sur un an et le taux de pénétration, soit la part des ménages acheteurs du produit, de 15%. Le recul du nombre d'acheteur est plus important pour le lapin entier (-20%).
Recul des importations et des exportations
Les quatre premiers mois de l’année, le solde des échanges restait positif en volume et en valeur sur an. L'excédent commercial était chiffré à 4,2 M€, soit une hausse de 0,4 M€ par rapport au premier quadrimestre 2021. Les importations françaises de lapin ont reculé en volume de 46,7% et en valeur de 9,9% sur la période janvier-avril par rapport à l’année précédente. Les importations en provenance de la Belgique se sont fortement amoindries (-84%). Les exportations ont également reculé, en volume de 6,8%, toujours sur la même période. Le prix moyen d’exportation étaient haussiers de 13%. Il était de 4,45 €/kg. Les exportations ont observé une nette chute vers les pays tiers (-59%). En revanche, elles restaient globalement en hausse vers l’UE-27 (+14,4%). Vers l'Italie, elles ont progressé de 45%, de 26% vers la Belgique, tandis qu’elles ont reculé à destination de l’Espagne (-32%).