Marchés inexistants en nouvelle récolte
Comme le CIC, l’USDA a revu à la hausse ses prévisions de production mondiale de blé, les augmentant de 2 millions de tonnes (Mt) par rapport à avril, à 753,1 Mt. L’estimation de production de maïs recule de 1,054, à 1,034 Mt et celle de soja, de 346 à 344,7 Mt. Ces révisions n’ont pas créé de surprises et après un court passage haussier en maïs, les marchés ont retrouvé leur base. Les modifications apportées mercredi aux bilans prévisionnels de FranceAgriMer n’ont pas, non plus, bouleversé le marché, même si la réduction de 200 000 t du stock de report de blé traduit le dynamisme de nos exportations hors Union européenne depuis quelques semaines. Au 1er mai, 4,1 Mt avaient été chargées à destination des pays tiers, avec une diversification des débouchés, notamment un bon flux de blé fourrager vers la Corée du Sud. Le blé en portuaire donne seulement lieu à quelques couvertures à 157/158 € rendu Rouen. Le courant persiste en blé fourrager (70 kg) vers les FAB de l’Ouest à 148 € par camion départ E et L. Transactions nulles en portuaire pour l’orge. Sur l’intérieur, en PS 60 kg, on traite à 128 € départ Beauce. En revanche, le maïs se tient fermement à 170 € départ E et L. Marché plat en colza à 400 € FOB Creil.
Mais le fait marquant est le manque absolu d’affaires en nouvelle récolte pour tous les produits. Devant des primes tombées à -6/-7 € pour le blé rendu Rouen, les OS se sont retirés de l’offre.