L’export se maintient, pour le moment
Les cours sur Euronext continuent à faire le yoyo sans justification fondamentale particulière, sauf pour le colza qui effectue un rebond prudent depuis quelques jours dans le sillage du soja, du palme et du pétrole (les estimations de semis, confirmant le recul du colza). Pour ce qui est des céréales à paille, le marché prend des allures de fin de campagne et ce n’est pas le confinement qui va stimuler les transactions. Sur le physique, la prime baisse pour le blé, à + 4,50 € rendus Rouen, en vieille récolte et – 2 € en nouvelle, sur juillet-août. Pour le moment, le marché mondial du blé reste actif et les exportations de l’UE atteignaient, le 6 avril, 24,27 Mt, soit près de 10 Mt de plus que l’an dernier, à date, la France occupant la 1er place avec 8,04 Mt, devant la Roumanie. Le blé dur connaît une orientation ferme grâce à une demande soutenue de la semoulerie et de l’export et l’orge s’insère dans les fluctuations du blé tendre. Le maïs conserve un courant de vente sur le Nord communautaire sur des bases de prix plutôt stables. Les usines d’aliment du bétail tournent suffisamment pour assure l’approvisionnement des éleveurs.