Les échanges internationaux consolident la fermeté
La tendance haussière se consolide, la tension s’exerçant sur Euronext comme sur le marché physique, du fait d’une vive demande due aux basses eaux entravant les transports fluviaux sur le Danube et le Rhin. Des restrictions au poids de chargement des camions en Ukraine, complètent les difficultés logistiques. Les amidonniers du Nord de l’UE sont aux achats sur le marché français à des prix départ Centre par train complet avec prime de +4 à +5 €. Les fabricants d'aliments du bétail (FAB) de l’ouest et du sud-ouest de la France sont aux achats, mais le blé fourrager (avec une prime de -11 € départ E et L acheteur et -9 € vendeur) est plus compétitif. À l’export, le blé meunier est à son plus bas niveau. Sur les médiocres 222 000 t de certificats d’exportations délivrés, la France émarge pour 600 t. Les cours sont cependant tirés par la fermeté du maïs, à 168 € rendu Rouen, avec des primes variant de +4,50 € à Rouen à +7,50 € à Dunkerque. À noter quelques petites affaires en orge fourragère grâce à des rachats de couverture des OS auprès des exportateurs. La hausse se maintient pour le soja en raison de l’activité export US et de la fermeté des huiles. Le colza sur Euronext profite de cette tension.