Aller au contenu principal

L’effet abattoir joue sur les salmonelles

Une étape vient d’être franchie, en vue de l’élaboration du plan « salmonelles» dans la filière porcine. Le parcours est encore long, puisque sa présentation par la France est fixée à 2006. Dans une récente note de service, la Direction générale de l’Alimentation (DGAL) établit un bilan du contrôle des salmonelles à la surface des carcasses de porc à l’abattoir en 2003. Ses résultats permettront d’orienter le plan, dont la mise en application est prévue en 2008.

Les contrôles ont été menés sur 266 lots de porcs dans quatre abattoirs de quatre régions différentes, sélectionnés en fonction de certaines pratiques d’abattage. Des prélèvements de surface sur animaux vifs et sur carcasses ont mis en évidence la présence de salmonelles dans 61 à 99 % des lots de porcs avant abattage. Les perspectives d’amélioration des niveaux de contamination en stabulation d’attente à l’abattoir sont donc importantes, estime la DGAL. Cela concerne le statut des animaux en élevage et les conditions de transport et d’attente avant abattage. Néanmoins, la différence de contamination finale des surfaces de carcasses est notable. Elle varie de 10 à 74 %, selon les abattoirs. Les deux établissements disposant d’une chaîne d’abattage de conception récente apparaissent significativement moins contaminants que les deux autres, de conception plus ancienne. « Cet effet «outil d’abattage» est lié d’une part à l’équipement et à la technique d’échaudage et d’épilage flambage avant éviscération, et d’autre part à la maîtrise de l’hygiène de l’éviscération», conclut la DGAL.

Par ailleurs, les résultats du plan de contrôle microbiologique des viandes de découpe de tête de porc réalisé en 2003 viennent aussi d’être publiés. Ils montrent une fréquence élevée de contamination par Salmonella (39 %) ou Listeria monocytogenes (45 %). Cela concerne 14 établissements sur 15.

La contamination par Staphylococcus aureus à un niveau supérieur à 500 germes par gramme et par Clostridium perfringens à un niveau supérieur à 100 germes par gramme semblent « plutôt liées à des circonstances spécifiques concernant les conditions d’hygiène du fournisseur, du transporteur et de l’établissement de découpe».

Les plus lus

entrepreneurs français en ukraine
Volaille en Ukraine : « Aujourd’hui, nous sommes confrontés à une forte pénurie de main d’œuvre »

Au début de la guerre en Ukraine, l’activité a fortement été perturbée. Témoignage d'un entrepreneur français…

un graphique avec une courbe, sur fond de grains de colza, soja et tournesol
Les prix du tournesol flambent avec la mauvaise récolte

Comment ont évolué les prix des oléagineux ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le petit Meunier vous…

un graphique avec une courbe, sur fond de grains de colza, soja et tournesol
Les prix du tournesol grimpent encore avec la récolte catastrophique

Comment ont évolué les prix des oléagineux ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le petit Meunier vous…

un bureau avec des oridnateurs, des mains, vue de haut, du café
Egalim 4 : les 5 propositions des députés en charge de l’évaluation de la loi

Les ex-députés de la majorité Anne-Laure Babault et Alexis Izard avaient fini leur mission d’évaluation d’un potentiel Egalim…

intervenant dans un amphithéatre
Lait : durabilité ou autosuffisance, deux visions s’affrontent au Sommet mondial du lait

Au Sommet mondial du lait, qui se tient actuellement à Paris, les tables rondes consacrées au marché du lait dans les…

vignette infographie
Agroalimentaire : la balance commerciale française se dégrade, le point en infographie

Le solde de la balance commerciale de la France pour les produits agricoles et alimentaires s’est dégradé en 2023, tout en…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio