Le code de l’œuf encore peu connu des Espagnols
L’interprofession espagnole de l’œuf, Inprovo, a réalisé en juillet une enquête consommateur afin de mieux appréhender le niveau de connaissance des Espagnols quant à l’étiquetage et le marquage des œufs. Seul 6 % des interrogés identifient correctement le code imprimé sur les œufs, c’est-à-dire à la fois qu’il fait référence à l’élevage et au mode de production. C’est toutefois plus qu’en 2016 (3,4 %) et trois fois plus qu’en 2014. 41,5 % des personnes qui regardent le code, l’associent à l’élevage d’où provient l’œuf, et 52,2 % au système de production. Des résultats meilleurs qu’en 2016. 74,1 % des interrogés indiquent connaître les différents modes de production, avec toutefois d’importantes disparités selon le type d’élevage. La cage (72,9 %) et le plein air (79,4 %) sont les mieux identifés, loin devant le bio (35,3 %) et le sol (19,4 %).
Quant aux types d’œufs que les interrogés achètent habituellement, la majorité déclare acheter des œufs plein air (59,4 %) ou bios (41 %). Des données qui ne correspondent pas à ce qui est constaté sur le terrain, où les ventes d’œufs de poules en cage demeurent prédominant. Selon el Economista, " actuellement, en Espagne, neuf œufs sur dix proviennent de poules élevées en cage ". En outre, les trois facteurs déterminant au moment de l’acte d’achat restent la fraîcheur, la taille de l’œuf et le prix.