L’Agence de sécurité sanitaire a publié son programme de travail pour 2020
L’Anses prend du recul sur ses activités
L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire alimentation, environnement, travail) s’oriente vers des évaluations intégrées des tendances alimentaires, peut-on comprendre dans son programme pour 2020. Ainsi, par exemple, elle évaluera l’intérêt et la possibilité de prendre en compte « l’impact global » des pratiques alimentaires. Cette approche doit comprendre les questions sociétales (attentes et comportements des consommateurs, perspectives alimentaires face au changement climatique), nutritionnelles, sanitaires et environnementales, « voire éthiques », complète-t-elle, s’agissant du bien-être animal, des régimes particuliers, etc. Une autre approche intégrée serait celle de « l’influence du microbiote à différents niveaux » : influence sur l’antibiorésistance, interaction avec les pathogènes digestifs, interactions qualité nutritionnelle et microbiote favorable à la santé, etc. Elle annonce qu’elle devra mener une « réflexion interne préparatoire » avant se documenter sur ce sujet. Le microbiote intestinal des animaux fera déjà l’objet de travaux de recherche en 2020 sur son interaction avec le portage des bactéries pathogènes zoonotiques dans le cadre du Cnam en Bretagne et de ses laboratoires. A noter que le dixième anniversaire de l’Anses en 2020 sera marqué par colloque scientifique « sur l’articulation entre expertise scientifique et décision publique ».