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L’animation d’Euronext ne reflète pas le physique

© Patrick Cronenberger

Si l’activité en blé tendre reste intense sur Euronext, avec des cours tendus, c’est l’illustration de la compensation spéculative d’un marché physique toujours aussi peu actif, notamment en portuaire où une brève réanimation des chargements jusqu’à cette semaine pouvait donner l’illusion d’une modeste reprise. Les exigences des silos portuaires en matière de qualité (PS minimum de 76 Kg) ne contribuent pas à ouvrir les transactions.

Le physique, en blé meunier se situe dans une fourchette de primes de + 5 à + 5,5 €, rendu Rouen et de +5,5 à + 6 €, rendu la Pallice. Sur l’intérieur, le blé fourrager (PS 68/70 kg) dispose d’un courant de demande des FAB bretons, sur la base de - 8 € en rapproché, - 13 € à partir de juin, départ Centre. En ce qui concerne le blé dur, l’abondance de marchandise de petite qualité ouvre une fourchette de prix allant de 175 à 225 €. En orge fourragère, on note un petit courant en portuaire, mais surtout une demande de la part du Nord-communautaire. Les prix se tiennent à 145/146 €, rendu Rouen. Le maïs, au prix actuel, est exclu de l’exportation mais la demande intérieure de l’amidonnerie permet de préserver des prix confortables à 168 euros départ Centre, la faiblesse des disponibilités préservant le marché de tendances baissières. Le colza, sur Euronext risque en revanche de subir les baisses conjuguées du soja à Chicago, du canola et de l’huile de palme ; mais le physique s’affiche toujours à un prix respectable de 425 €, rendu Rouen.

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