La viande bovine française peu compétitive
Gros bovins : Alors que les apports restent mesurés en gros bovins, voire restreints pour ce qui est des réformes laitières, les opérateurs se montrent prudents à l’achat. Le commerce de la viande est à la peine, tant sur le marché domestique qu’à l’export, ce qui n’incite pas les abattoirs à relever leur demande. L’origine France manque de compétitivité, notamment face à l’Allemagne ou à la Pologne. En moyenne sur le premier trimestre, la cotation des gros bovins outre-Rhin affichait, selon Agreste, un écart à la baisse de 36 centimes le kilo de carcasse par rapport à la cotation hexagonale. Un prix à la production qui avantage les découpes allemandes à l’export. À cela s’ajoute une baisse des prix sur les marchés italien et grec, pénalisante pour les découpes françaises de jeune bovin qui trouvent plus difficilement à se placer.
Veaux : La fluidité reste de mise en ce début de semaine sur le marché des petits veaux. Les mises en place se poursuivent à un rythme régulier. Les cours oscillent entre maintien aisé et raffermissement, soutenus par des disponibilités limitées.
Ovins : Après les baisses enregistrées la semaine passée, les cours des brebis tendent à se stabiliser en première partie de semaine, soutenus par des effectifs qui restent mesurés. En agneaux, les tarifs se réajustent à la baisse comme à la hausse en fonction des apports.