La hausse de l’euro et les prévisions de surfaces russes pèsent sur les cours céréaliers
Les cours des céréales à paille françaises se sont repliés en début de semaine, dans le sillage d’Euronext, plombé par le renforcement de l’euro face au dollar qui mine la compétitivité des exportations européennes. Par ailleurs, de nouvelles estimations de production en Russie sont venues peser sur les cours. L’organisme de statistiques russe, Rosstat, a fait part ce week-end d’ajustement à la hausse des surfaces de blé du pays. À 16,85 Mha, les surfaces russes de blé d’hiver progressent ainsi de près de 7 % en un an (15,8 Mha en 2019) tandis que celles en blé de printemps atteignent 12,56 Mha (contre 12,26 Mha l’an dernier), portant la surface globale à un niveau record. Dans ce contexte, certains importateurs se repositionnent, à l’image de l’appel d’offres lancé par l’Égypte, dont les résultats confirment l’attrait des origines mer Noire. Hier, l’acheteur national égyptien confirmait l’achat de 470 000 t de blé, dont 350 000 t d’origine russe et 120 000 t d’Ukraine.