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[Space 2021] La Bretagne veut augmenter d'un tiers les installations en agriculture

Passer de 700 à 1000 installations en agriculture par an, c’est ce que vise la Région Bretagne. Pour pérenniser l’activité agricole, le président de Région, Loïg Chesnais-Girard, veut orienter l’agriculture vers l’agroécologie. C’est ce qu’il a expliqué lors d’une conférence de presse le 13 septembre, à la veille de l’ouverture du Space.

« L’élevage n'est pas un ennemi de l'environnement, » affirme le président de la région Bretagne, Loïg Chesnais-Girard.
© Cyrielle Delisle

Pour compenser le nombre important de départs à la retraite, la Bretagne veut augmenter d'un tiers les installations de jeunes agriculteurs. L’annonce a été faite par le président de région Loïg Chesnais-Girard, lors d'une conférence de presse le 13 septembre, à la veille de l’ouverture du Space, salon agricole qui se tient à Rennes jusqu’au 16 septembre. Ses propos sont rapportés par l’AFP. « Actuellement, selon les années, nous avons entre 650 et 750 installations par an. Nous voulons porter ce chiffre à 1000 », a-t-il déclaré.

Lire aussi : [Space 2021] Julien Denormandie promeut la loi Egalim 2 dans les allées du salon

Une seule installation pour quatre départs

La première région agricole française veut assurer la pérennité de son agriculture et de son secteur agroalimentaire. Selon la chambre régionale d’agriculture, le nombre d'exploitations en Bretagne est récemment tombé sous les 26 000, contre 37 650 en 2007. La chambre enregistre actuellement une seule installation pour quatre départs. Le risque est l’agrandissement des exploitations existantes. Avec des fermes trop grandes, la reprise n’est pas possible estime le président de Région qui penche en faveur d’une « agriculture familiale transmissible ».

Orientation vers l’agroécologie

Dans les dix prochaines années, 52 % des agriculteurs vont partir à la retraite. Pour la chambre, les installations ne peuvent se faire qu'en s'orientant vers l'agroécologie et la Bretagne veut devenir « leader » dans ce domaine. « Il faut réaffirmer que l'élevage n'est pas un ennemi de l'environnement », a souligné M. Chesnais-Girard qui souhaite aussi un « retour à l'autonomie », en lait et porc notamment. Par ailleurs, la Région appelle en octobre à des « Etats généraux de l'agriculture » afin d'entamer un travail de plusieurs mois, avec tous les acteurs, à la fois sur la transmission et sur les orientations futures de l'agriculture.

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