Industrie : entre prix négociés et prix de dégagement
Industrie : Bien qu’un peu moins limités avec le timide retour de certains acheteurs, les échanges sont restés très restreints cette semaine sur le marché libre de l’œuf destiné à l’industrie, et les prix orientés à la baisse. En cause, un marché des ovoproduits en demi-teinte et baissier en termes de prix, sous la pression des utilisateurs d’ovoproduits. Ce regain de tension a incité les industriels à obtenir de nouvelles concessions tarifaires à l’achat, et ce d’autant plus que nombre d’entre eux ont peu de besoins immédiats s’étant assez largement couverts fin 2017 avec des contrats pour les premiers mois de 2018. Contrats parfois négociés sur des bases de prix plus élevées que le marché libre du moment, faute — à l’époque — de certitude quant au niveau de l’offre et des tarifs en ce premier trimestre.
En amont, les volumes sont restés largement suffisants pour couvrir ces faibles besoins industriels, et étaient principalement constitués d’œufs calibrés et de fin de ponte. Certains centres ont préféré dégager — même à bas prix — leur surplus pour commencer février plus sereinement, tandis que les détenteurs de fin de ponte ont dû accepter les prix proposés dans l’attente de voir leurs lots partir à la réforme.
Calibré : Si le commerce du calibré se réveille peu à peu chez les uns, il demeure calme et sans entrain chez les autres. Une reprise progressive qui ne permet pas encore d’absorber tous les œufs disponibles, en particulier en calibre G et TG. De quoi laisser les cours sous pression. À l’inverse, la fluidité du marché de l’œuf tout venant se confirme. L’offre s’ajuste globalement à la demande autorisant un maintien des cours.