Attendu, l’avis de l’Anses sur la vaccination préventive pour lutter contre la grippe aviaire vient d’être publié. L’Agence évoque trois scénarios possibles en fonction de la disponibilité des vaccins, afin de définir la stratégie nationale à adopter.
- Si les doses de vaccin contre la grippe aviaire sont en quantité limitée, l’Anses suggère de privilégier les animaux reproducteurs, toutes espèces confondues, afin de préserver le renouvellement des élevages.
- Si les doses sont disponibles en plus grande quantité, elle propose en plus de cibler les espèces le plus à risque, en particulier les palmipèdes (canards et oies) destinés au gavage, les dindes élevées en plein air et les futures poules pondeuses (poulettes) avant qu’elles n’accèdent à l’extérieur.
- Dernier scénario, et là encore si les disponibilités de vaccin le permettent, l’Anses recommande d’élargir la vaccination aux palmipèdes élevés pour la viande, les dindes en bâtiment et d’autres volailles élevées en plein air (poules, poulets, pintades, cailles).
L’agence précise que cette vaccination viendra « en complément des mesures de biosécurité déjà en place dans les élevages », telles que le confinement des volailles en période à risque ou la désinfection du matériel.
Elle indique également que ces scénarios vaccinaux ne seront efficaces que si la souche virale est proche de celle ayant circulé en 2022-2023.
