Etiquetage des modes d’élevage des volailles : Anvol appelle à défendre l’étiquetage « plein air » à Bruxelles
Anvol alerte le gouvernement sur le projet de révision en cours des normes de commercialisation européennes, et le changement de règles concernant l’étiquetage des modes d’élevage des volailles. L’interprofession de volaille de chair appelle la France à « opposer son voter ».
Anvol alerte le gouvernement sur le projet de révision en cours des normes de commercialisation européennes, et le changement de règles concernant l’étiquetage des modes d’élevage des volailles. L’interprofession de volaille de chair appelle la France à « opposer son voter ».
Dans le cadre de la révision en cours des normes de commercialisation européennes, la Commission européenne prévoit de changer les règles concernant l’étiquetage des modes d’élevage des volailles, ce qui inquiète forment l’interprofession de la volaille de chair (Anvol). Elle alerte le gouvernement sur ce projet et appelle la France à « opposer son veto » dans le cadre de la discussion entre la Commission européenne et les états membres prenant fin le 2 février.
La Commission envisage de supprimer les normes permettant aux consommateurs d’identifier clairement les modes d’élevage des volailles grâce aux cinq seules mentions jusqu’à présent autorisées : « Alimenté avec x % de ... », « Élevé à l’intérieur - système extensif », « Sortant à l’extérieur », « Fermier - élevé en plein air », « Fermier - élevé en liberté ».
Face à cette possibilité, Anvol s’inquiète de voir apparaître sur le marché « des mentions fantaisistes pour qualifier les modes d’élevage, sans aucun cadre ni contrôle ». « Cette multiplication de désignations brouillerait l’information des consommateurs, les orientant vers les produits les moins-disant, mais les mieux « marketés ». Les modes d’élevage vertueux seront donc dilués, ce qui entraînera la disparition en France d’ici 5 à 10 ans des productions « fermières – élevées en plein air/liberté », de leurs éleveurs et de leurs emplois », s’alarme l’interprofession.