Détente modérée après la forte hausse
Le marché céréalier mondial a retrouvé sa volatilité à l’occasion des événements en Ukraine. Lundi, la brusque tension de la situation politique dans ce pays a entraîné une réaction classique des prix des matières premières aux bruits de bottes et les cours ont bondi à Chicago comme sur Euronext qui clôturait le contrat blé, le 4 mars, en hausse de 7,25 € à 208,50 €. Les déclarations de Vladimir Poutine semblent avoir un peu rassuré le marché qui a opéré hier, un recul de 1,25 € par rapport à la veille pour l’échéance mars, mais reste tendu sur les contrats plus éloignés.
Par ailleurs, le marché du blé français est actif en portuaire et les opérateurs espèrent une forte participation française au prochain appel d’offres algérien. Le marché physique se détend également. Grâce à la remontée des prix ukrainiens, le maïs français retrouve un niveau concurrentiel sur le Nord communautaire et les FAB bretons, pour des couvertures en rapproché. L’orge fourragère a suivi le léger repli du blé. La tension des prix du colza s’accentue avec la hausse du soja et en l’absence de l’offre canadienne de canola.