Dégradation de la notation de l’état des cultures

La météo et la sensible remontée de l’euro face au dollar déterminent la tendance des marchés céréaliers. Le premier constitue un facteur haussier avec ses conséquences négatives sur l’état des cultures. Le 17 avril, Céré’obs a revu en baisse sensible ses notations « bon à très bon » dans l’Hexagone pour le blé et l’orge, non seulement par rapport à la semaine précédente, mais aussi à l’an dernier. Son homologue européen annonce des rendements dans l’UE en très légère hausse, ce qui est sans doute un peu prématuré. Autre constat, la très forte avancée des semis de maïs, réalisés à 57 % le 17 avril et qui, selon l’AGPM devrait frôler les 80 % en fin de cette semaine. La hausse de l’euro n’ayant pas eu raison de l’argument climatique et la raréfaction des disponibilités françaises et européennes en cette dernière partie de la campagne laissent les prix fermes sur le marché à terme européen. Le physique s’aligne (primes en hausse à 4 € rendu Rouen). L’orge et le maïs se maintiennent aisément, alors que le colza subit la volatilité des huiles et du soja.