Chute des prix à l’exportation du blé russe
La Russie, l’un des plus grands exportateurs mondiaux de blé, a vu la semaine dernière ses prix à l’exportation chuter pour la quatrième semaine consécutive, entraînée par la baisse des cours à Chicago et à Paris et par l’augmentation de l’offre sur son marché intérieur.
La taxe à l’exportation du blé russe et le quota d’exportation de céréales, établis lundi dans le but de réduire l’inflation alimentaire liée à la pandémie de la covid-19, ont déjà été intégrés, relaie Reuters.
Le blé russe au départ de la mer Noire pour livraison en mars a baissé de 8,50 dollars par rapport à la semaine précédente, a indiqué le cabinet de conseil agricole IKAR. Les exportateurs russes essaient de retrouver leur avantage concurrentiel alors même que l’offre augmente sur le marché intérieur. Les risques pour la récolte de blé d’hiver, pendant la campagne 2021 en Russie augmenteront si le temps chaud persiste encore une semaine ou deux dans plusieurs régions du sud. Un front froid qui devrait se déplacer plus au sud cette semaine constitue également un risque pour les régions où les plantes sont vulnérables et déjà en train de végéter selon l’agence Sovecon.