Céréales : tous les indicateurs à la hausse
Les facteurs de tension des prix se multiplient et s’amplifient, les deux causes principales étant d’ordre climatique et politique, avec une situation en Ukraine qui, de préoccupante est devenue inquiétante. De plus, le marché s’interroge de plus en plus sur la capacité de production dans la région et donc d’exportation, surtout de maïs pour la prochaine campagne. La progression des cours du blé sur les marchés à terme, s’est transformée hier en clôture sur Euronext en un véritable bond (+7,25 euros), à 221,25 euros. Le marché physique n’est pas en reste et, à 207 euros rendu Rouen, retrouve ses niveaux les plus élevés depuis le début de la campagne. L’orge est aspirée par la hausse du blé et le maïs confirme son orientation ferme sur la fin de campagne avec les interrogations nouvelles que pose l’Ukraine. Malgré les annulations à répétition par la Chine de contrat de soja américain, la bonne activité de la trituration et la tension géopolitique maintiennent une nette orientation haussière sur le marché de Chicago, avec répercussion sur le colza.