Céréales : quelques frémissements
Quelques éléments permettent de commenter une actualité qui, bien que marquée par la réduction saisonnière d’activité, présente un encéphalogramme plat. Les fluctuations de cours sont, certes, plus la conséquence d’ajustements techniques de fin d’année que de volumes échangés mais leur relative volatilité a au moins le mérite de faire bouger les lignes. Ils clôturent l’année sur une note de fermeté en céréales compensant quelques épisodes de baisse la semaine dernière. À l’inverse, les prix du physique ont peu varié d’une semaine à l’autre. Nominalement, le blé rendu Rouen a évolué à 166/168 €, l’orge s’est maintenue à 139/140 € et le maïs, dont l’acheminement par voie fluviale est entravé par les basses eaux, reste soutenu à 469 € Fob Rhin. Le colza, aidé par les huiles et le pétrole, confirme son raffermissement, à 415 € FOB Moselle. On notera aussi, une reprise d’activité dans les ports français avec 66 000 t de blé chargées à Rouen pour la période du 22 au 28 décembre (Algérie, Tunisie) et 64 000 t à La Pallice (Yemen, Côte d’Ivoire).
Sur le plan international, cette semaine 52 est aussi marquée par deux appels d’offres importants : celui de l’Égypte, pour 235 000 t de blé tendre, enlevé majoritairement par la Russie (175 000 t), l’Ukraine s’attribuant le reliquat (60 000 t). L’autre appel d’offres concerne le Maroc, pour 363 000 t de blé tendre, origines UE et US et 327 000 t de blé dur, origine US.