Céréales : pause confirmée après la baisse
A l’approche de la publication du rapport de l’USDA, le marché de Chicago s’est mis sur la réserve d’usage et pour le blé comme pour le maïs, les fonds se portaient nets vendeurs. Cet attentisme conjugué avec l’amélioration de l’état des cultures aux Etats-Unis a contribué à peser sur des cours déjà orientés à la baisse. Le marché à terme européen n’a, pour le blé, que modérément pris en compte le repli de Chicago, et a consolidé ses cotations du maïs. La poursuite de la baisse de l’euro intervient dans la résistance d’Euronext.
Sur le marché physique, les cours se sont stabilisés en blé, en orge et en maïs, confirmant la pause dans la baisse. L’Algérie a acheté 200 000 t de blé et autant d’orge, en origine optionnelle mais dont la France pourrait peu ou prou bénéficier. Le colza bien que fondamentalement sous la pression de la prochaine récolte, bénéficiait de la fermeté du soja à Chicago, des cours du pétrole et de la baisse de l’euro, pour afficher une petite fermeté sur Euronext comme sur le marché de gré à gré.