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Café, cacao et sucre restent à de bas niveaux

Le cacao, le café et le sucre n’ont pas connu de mouvements marqués la semaine dernière, les marchés tournant au ralenti à l’approche des fêtes de fin d’année.

Le cours du robusta qui avait entamé un rebond lundi pour atteindre son plus haut en un mois, a par la suite effacé ses gains pour finir à l’équilibre. Le marché de Londres est plus fort, car les prix de vente du robusta restent élevés au Brésil et il semblerait que l’offre venue d’Indonésie et du Vietnam soit faible. Dans son dernier rapport de marché, l’Organisation internationale du café reste prudente et décrit les conditions de production du robusta comme bonnes mais pas optimales, mais prévoit tout de même un retour à l’équilibre du marché après deux années de déficit de l’offre. L’arabica a perdu 20 % de sa valeur depuis début novembre. Les bonnes conditions météo, qui laissent envisager une récolte très abondante, ont fait plonger les prix ces dernières semaines.

Le cacao peine, pour sa part, à effacer ses pertes. Les volumes ont été particulièrement limités, et les prix sont restés stables. Les investisseurs cherchent une raison de faire remonter les cours, et ils regardent du côté de la demande. Pour l’instant, la production est en hausse, et les industriels ont pu acheter à plus bas prix, ce qui leur permet d’avoir des ressources amplement suffisantes pour produire. Du côté de l’offre, les bonnes conditions météo en Afrique de l’Ouest font prévoir une saison particulièrement productive en Côte d’Ivoire et au Ghana, les deux premiers producteurs mondiaux.

Le sucre a, quant à lui, tourné au ralenti. Les prix sont eux aussi restés ancrés aux niveaux de début de semaine dans des volumes extrêmement limités. La séance de vendredi sur les marchés était aussi peu enthousiasmante que celles du début de la semaine, et le manque d’activité reflète l’absence de nouvelles concrètes. L’ambiance commerciale pourrait s’accélérer la semaine prochaine, si certains fonds liquident leurs investissements pour engranger les profits avant la fin de l’année.

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