Volailles de chair
Bien-être animal : la volaille française se fixe des objectifs pour 2025
Afin de répondre aux nouvelles attentes sociétales, l’interprofession volaille de chair (Anvol) a annoncé hier des objectifs en matière de bien-être animal, allant au-delà de son plan de filière. D’ici 5 ans, 50% des volailles françaises auront un accès à la lumière naturelle (20% dans des systèmes avec parcours et 30% élevées dans un poulailler offrant de la lumière naturelle et des perchoirs), promet ce Pacte ambition Anvol 2025. Par ailleurs 100% des élevages seront engagés dans l’amélioration des bonnes pratiques, grâce au déploiement des applications EVA (audit complet de l’élevage) et Ebene (concentré sur le bien-être animal). Alors que la France a baissé de 55% l’utilisation des antibiotiques dans les élevages de volailles en 8 ans (entre 2011 et 2019), la filière s’est fixée comme objectif de diminuer encore leur utilisation de 5% en 5 ans. Par ailleurs, Anvol se dit « prête à mettre en œuvre le cahier des charges d’European Chicken Commitment (ECC) », envers lequel plusieurs distributeurs se sont déjà engagés, mais prévient qu’il génère un surcoût de 27% en sortie d’élevage par rapport à une production standard et de 40% à la sortie abattoir (59% si seul le filet est valorisé en ECC). Elle indique aussi qu’une filière ECC s’anticipe au moins 18 mois à l’avance. En contrepartie de ce plan, « il existe une impérieuse nécessité d’investissement dans les élevages et d’étendre l’étiquetage origine au niveau européen et sur les produits cuits notamment en RHD », a déclaré Jean-Michel Schaeffer, président d’Anvol.