Les étudiants en agriculture vont devoir faire la fête avec modération
Véritable tradition, les festivités en école supérieure font partie du programme des étudiants. Traduit par des soirées et week-end d'intégration où est pratiqué le Binge drinking, pratique consistant à s'alcooliser en ingurgitant une grande quantité d'alcool en un laps très court de temps, les spécialistes s'inquiètent de cette dérive devenue à la mode chez les jeunes.
Beaucoup de fêtes mais peu d'incidents
Le ministère de l'Agriculture a été chargé de faire un état des lieux de la vie festive étudiante connue pour ses excès. Sur ce sujet, le Gouvernement souhaite prévenir plutôt que guérir. Si l'activité festive des étudiants de l'enseignement supérieur agricole demeure intense, très peu d'événements graves sont survenus au cours des dernières années. Pour autant, cette vie festive n'est pas dépourvue de risques. L'effet de groupe pousse à la surconsommation et dans certains cas, chez des jeunes qui, au début, ne souhaitaient pas s'alcooliser. Si les comas éthyliques sont rares, les sur-alcoolisations entraînant une perte de conscience sont fréquentes.
De leur côté, les étudiants revendiquent le droit de faire la fête, en responsabilité, et estiment que ces événements restent sous contrôle. Bien que quelques débordements aient eu lieu récemment, les élèves français sont bien plus raisonnés que nos voisins anglo-saxons adeptes et fondateurs de cette pratique.
La mission du ministère devrait conduire à l'adoption par tous les établissements de mesures de prévention, dont certaines vont impliquer directement les étudiants. Des recommandations communes qui visent à "limiter la casse" en responsabilisant les principaux intéressés.
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