Les cybermenaces touchent aussi les agriculteurs
En raisons des équipements utilisés, les agriculteurs sont désormais confrontés au même niveau de cybermenace que les autres secteurs.
En raisons des équipements utilisés, les agriculteurs sont désormais confrontés au même niveau de cybermenace que les autres secteurs.
Le monde agricole n’est pas à l’abri de cyberattaques comme le montre un récent rapport de l’université anglaise de Cambridge. Ce dernier indique que les technologies agricoles intelligentes, telles que les pulvérisateurs automatiques et les moissonneuses robotisées, pourraient être piratées et que la probabilité que cela se produise augmente.
Le Centre national de cybersécurité (NCSC) du Royaume-Uni collabore avec l'Union nationale des agriculteurs (NFU) pour soutenir le secteur agricole, mais il reste du chemin à parcourir pour sensibiliser la filière à la cybersécurité à l'échelle mondiale.
Prendre les devants
Comme tous les secteurs, l’agriculture s’est beaucoup modernisée. L'utilisation accrue de la messagerie, des outils de surveillance en ligne, des commandes à distance et des systèmes de paiement, ainsi que des équipements agricoles intelligents automatisés tels que les tracteurs connectés, signifie que le niveau de cybermenace augmente rapidement pour les agriculteurs et les communautés rurales.
Une salle de traite piratée
Ces nouveaux risques amènent des entreprises comme Eset, une société slovaque, à développer des logiciels et des services de sécurité informatique de pointe pour protéger les entreprises, les infrastructures critiques et les consommateurs contre des menaces digitales de plus en plus sophistiquées.
L’entreprise rapporte par exemple le cas d’un agriculteur anglais qui, après avoir ouvert une pièce jointe malveillante a vu sa salle de traite inopérante, ses comptes piratés et ses tracteurs mis hors service.