Inflation
Le carburant à plus de 2 euros le litre et des prix alimentaires à +3,6% dans les deux mois
L’inflation va être forte sur les carburants et l’alimentaire, prévient Michel-Edouard Leclerc sur France info, assurant vouloir continuer à se battre sur le pouvoir d’achat en maintenant par exemple sa baguette à 29 centimes.
L’inflation va être forte sur les carburants et l’alimentaire, prévient Michel-Edouard Leclerc sur France info, assurant vouloir continuer à se battre sur le pouvoir d’achat en maintenant par exemple sa baguette à 29 centimes.
La guerre en Ukraine va avoir rapidement des conséquences sur le porte-monnaie des Français et risque d’imposer le débat sur le pouvoir d’achat dans l’élection présidentielle, si l’on en croit les propos de Michel-Edouard Leclerc ce matin sur France info.
Le président du comité stratégique des centres Leclerc a prévenu que les prix des carburants à la pompe allaient augmenter « d’environ dix centimes dans la semaine, à peu près dans toutes les stations-service de France ». La barre symbolique des 2 euros le litre sera dépassée cette semaine à Paris, alerte le distributeur qui appelle l’état à « ouvrir des poches d’aides ciblées aux populations qui en ont le plus besoin ». « Le conducteur de 4x4, il prendra son carburant cher s’il le faut. Mais les salariés d’entreprise, les médecins qui sont en voiture, etc, il faut faire des chèques ciblés », interpelle-t-il.
🗣Hausse des prix sur l'alimentaire : les conséquences de la crise ukrainienne seront "plutôt pour l'été prochain"
— franceinfo (@franceinfo) March 7, 2022
🎙Michel Edouard-Leclerc, président du comité stratégique des centres Leclerc
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Quant aux produits alimentaires, l’impact de la guerre Ukraine-Russie sera visible l’été prochain, mais « nous sommes déjà entrés dans une ère d’inflation depuis décembre », souligne Michel-Edouard Leclerc. « Cette inflation vient de la hausse du coût de transport pendant la crise du Covid, et de la loi Egalim qui garantie une rémunération aux agriculteurs. Dans les deux mois qui viennent, de par ces facteurs-là, on aura une hausse moyenne sur l’alimentaire de 3,6% dans toutes les enseignes », affirme le distributeur qui prévient que d’autres hausses sont à attendre avant l’été avec la guerre en Ukraine.
Malgré les critiques Michel-Edouard Leclerc assure qu’il va poursuivre son opération de baguette de pain à 29 centimes. « Mon obsession, c’est de modérer cette inflation. Le temps des négociateurs est revenu et le temps pour lequel il faut lutter contre la hausse des prix est vraiment impératif », déclare-t-il au micro de France info.