Primé au Space 2023, le chauffage Lerétrif Rossard s’intègre aux murs pour chauffer les porcelets
Distinguée par une Innov'Space deux étoiles au Space 2023, Lerétrif Rossard bâtiment est la première entreprise à proposer un mur préfabriqué chauffant. Il contient un réseau hydraulique permettant de chauffer les salles de post-sevrage.
Distinguée par une Innov'Space deux étoiles au Space 2023, Lerétrif Rossard bâtiment est la première entreprise à proposer un mur préfabriqué chauffant. Il contient un réseau hydraulique permettant de chauffer les salles de post-sevrage.
Le mur préfabriqué Watt’n’wall réalisé par Lerétrif Rossard à Torcé (Ille-et-Vilaine) permet de chauffer les salles de post-sevrage grâce à des tubes multicouche incorporés dans le béton qui le compose.
« Nous avons réalisé ce mur sur la base d’un panneau standard de 20 cm d’épaisseur, avec un isolant de 5 cm en son milieu », explique Nicolas Tiriot, le directeur général de la société. Des tests de chauffe réalisés sur le site de fabrication de l’entreprise ont démontré une bonne diffusion de la chaleur sur la surface du mur.
« Grâce à la présence de l’isolant, il y a peu de déperdition de chaleur », constate Gaël Nourry, chargé d’affaires au sein de l’entreprise. « Avec une eau chauffée à 40 °C, la puissance de chauffe devrait atteindre 300 watts par m2, ce qui est suffisant pour assurer la totalité des besoins en chaleur des porcelets au sevrage. »
Diffusion homogène de la chaleur
Les avantages du produit sont nombreux, dès la phase de construction. « Il permet une économie de temps de montage, le réseau de chauffage étant incorporé au mur. » Pour l’éleveur, il apporte un confort de travail lors des vides sanitaires. « Il n’y a plus d’équipements à déplacer ni à laver. » Pour les animaux, la chaleur est diffusée par rayonnement, avec une sensation de chaleur douce et homogène, contrairement à un chauffage par convection de type radiant. Le circuit d’eau permettant d’apporter l’eau chaude aux panneaux est situé en hauteur dans les salles, et les jonctions avec les panneaux sont visibles, ce qui simplifie les interventions en cas de fuite. Enfin, l’apport des calories par de l’eau chaude permet de valoriser diverses sources d’énergie : lisiothermie, biogaz, aérothermie…
Créer une zone de confort
Un premier bâtiment de 700 places de post-sevrage a été équipé de ce produit à la SCEA des Coteaux en Loire-Atlantique, chez Patrick Voisin. Les panneaux chauffants ont été placés au fond des cases. « Cette partie de la case correspond à la zone de repos des porcelets. Ils vont s’y coucher naturellement », fait remarquer l’éleveur. L’objectif du mur chauffant est à la fois de chauffer la salle sans faire appel à un chauffage d’appoint et d’accentuer le confort de cette zone en y apportant un surplus de chaleur par rapport au reste de la salle. La première bande de porcelets est entrée le 2 août dernier. « Nous pourrons pleinement évaluer l’efficacité des murs chauffants quand nous aurons passé quelques bandes en hiver. » Le rendez-vous est pris dans six mois.