« Il est urgent de permettre aux éleveurs de moderniser leurs outils et financer leurs investissements, pour améliorer leurs performances techniques et économiques, mais aussi environnementales et sociétales en devenant plus attractifs pour les éleveurs comme pour les salariés », ont souligné conjointement les comités régionaux porcins de Bretagne et de Pays de la Loire, en conférence au Space.
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« Nous nous orientons vers des exploitations plus grandes, afin de mieux répondre aux enjeux de compétitivité et d’organisation du travail, tout en restant sur un modèle d’élevage familial», prévoit Carole Joliff, présidente du CRP Bretagne. Malgré un contexte économique plus favorable pour les éleveurs ces deux dernières années, la reprise des investissements est pourtant encore timide. En cause, les contraintes administratives et les nombreuses attaques anti-élevages, qui découragent les porteurs de projet, en particulier les jeunes. « Il faut que les mesures de simplifications promises soient mises en œuvre, notamment dans la vitesse de traitement des dossiers. » « Nous souhaitons aussi un encadrement plus strict des recours », ajoute Mickaël Guillou, du CRP Pays de la Loire. « Nous ne demandons pas à produire plus mais autant, avec des modèles d’élevage différents, plus résiliant au niveau environnemental. »
Les deux comités souhaitent par ailleurs continuer d’investir dans la communication sur les métiers du porc auprès des écoles agricoles. L’enjeu est de faire face aux défis de renouvellement des générations d’exploitants et de besoin grandissant de main d’œuvre salariée. Après le succès de la journée porcine organisée en 2024, une deuxième édition est déjà programmée le 20 mars au Lycée agricole de la Touche à Ploermel (Morbihan).
