Le recyclage tourne rond chez les transformateurs d'aliments
Aujourd’hui, tout le monde recycle sans savoir forcément qu’il participe à l’économie dite circulaire. Ce sujet est devenu tellement tendance qu’il a depuis 4 ans son Institut, association qui affiche parmi ses membres fondateurs la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme.
La semaine de l’industrie, qui s’est déroulée du 20 au 26 mars, a été l’occasion pour le secteur industriel de rappeler qu’ils n’étaient pas en reste sur cette nouvelle économie.
L’industrie agroalimentaire tourne elle aussi dans ce cercle vertueux. Pour convaincre de cette réalité, l’Ania, le syndicat des industries de ce secteur, organisait le 24 mars une rencontre débat. Exemple de Labeyrie Fine Foods et de Danone à l’appui, la filière a montré qu’elle avançait concrètement dans ce domaine. Pour cette occasion, a été réalisée également une interview croisée entre François-Michel Lambert, Président de l'Institut de l'Economie circulaire et Jean-François Herlem, Responsable Environnement du groupe Roquette. Une vidéo de 3minutes 15 pour planter le décor de cette nouvelle vague du recyclage chez les industriels .
Innovation, technologie, savoir
« Elle puise ses racines dans la relation à la terre, ce qu’on appelle le bon sens paysan », explique le président de l’Institut. « Les industries agroalimentaires sont donc le cœur même d’une approche d’économie circulaire. Simplement, il faut reconnaître que ces 50 dernières années, ce bon sens paysan a été perdu. Il s’agit aujourd’hui de le retrouver. » Mais pas à l’identique. Non, 50 ans après cela passe par « les innovations, les technologies, le savoir, la relation à la ressource, la relation à la terre ». Bref, « toute la puissance du 21e siècle ». Le message est clair : recycler, c’est moderne.