Le crémant d’Alsace toujours dynamique en 2024
L’année 2024 a confirmé la dynamique du crémant d’Alsace et son rôle de locomotive dans l’économie du vignoble.
![<em class="placeholder">Plus du tiers de la production viticole alsacienne se consacre au crémant.</em>](https://medias.reussir.fr/vigne/styles/normal_size/azblob/2025-02/_cremant_alsace_degustation_pro.jpg.webp?itok=fQK0QX68)
Le crémant d’Alsace toujours dynamique en 2024
L’année 2024 a confirmé la dynamique du crémant d’Alsace et son rôle de locomotive dans l’économie du vignoble.
Selon les données du Comité interprofessionnel des vins d’Alsace (Civa), à fin décembre 2024, 41 millions de bouteilles de crémant d’Alsace avaient été commercialisées. Un volume en hausse de 4 % en un an et de 18 % en dix ans. Désormais la bulle alsacienne représente 34 % des ventes de vins d’Alsace. C’était seulement 14 % en 1997. Pour certains acteurs, le poids du crémant est même encore plus vital. En fait partie la coopérative Bestheim dont les résultats 2024 indiquent une part de 58 % du crémant dans son chiffre d’affaires total, en hausse de 12 % en valeur et 9 % en volume par rapport à 2023.
La deuxième bulle du marché français
Leader des ventes de crémants en France avec une part de 36,5 %, l’effervescent alsacien exporte 20 % de sa production. Le marché national reste donc largement prépondérant en comparaison des parts export du champagne de 56 % (2024) et du crémant de Loire de 55 % (2023).
Côté production, le volume s’est établi à 328 000 hectolitres en 2024. C’est un bond de 21 % en dix ans et de 53 % en vingt ans.
Comme pour les autres appellations de crémant, la valorisation est une priorité stratégique. Tout en gardant les entrées de gamme, les producteurs alsaciens cherchent à diversifier l’offre en jouant sur les cépages, le dosage, le parcellaire ou encore les durées de vieillissement.