Le Comité régional porcin breton en soutien des porteurs de projets
Lors de son assemblée générale en juin 2023, le Comité régional porcin (CRP) de Bretagne a annoncé le lancement du groupe de travail « dossier collectif porcin », dans un contexte régional de multiplication des recours et des attaques juridiques contre des projets d’élevage.
Lors de son assemblée générale en juin 2023, le Comité régional porcin (CRP) de Bretagne a annoncé le lancement du groupe de travail « dossier collectif porcin », dans un contexte régional de multiplication des recours et des attaques juridiques contre des projets d’élevage.
L'objectif du groupe de travail « dossier collectif porcin » du Comité régional porcin (CRP) de Bretagne est d’élaborer une boîte à outils au service des éleveurs, avec des solutions concrètes lors d’entraves à leur projet, qu’il s’agisse d’installation, de modernisation ou d’extension de l’élevage (argumentaire scientifique, issues lors de blocage administratif, guide pédagogique pour l’acceptation locale du projet…).
« Le but est aussi de construire un dossier étayé et argumenté, porteur de solutions d’avenir pour notre filière, à mettre en œuvre par nos décideurs aux différents échelons », précise Carole Joliff, présidente du CRP. « Il est intolérable que des porteurs de projet voient leur dossier bloqué, que ce soit par la lenteur administrative ou encore par la radicalité de certaines associations. Les éleveurs sont prêts à évoluer, à s’adapter, à investir, encore faut-il qu’on leur en donne les moyens ! »
La première étape du groupe de travail a été de faire un état des lieux de la production porcine et de rappeler sa place dans l’économie bretonne. Avec un chiffre d’affaires de 1,7 milliard d’euros, l’activité porcine représente 20 % du chiffre d’affaires des productions agricoles en Bretagne, a présenté Claire Pellerin, chargée de mission FRSEA. Elle a souligné l’enjeu important du renouvellement des éleveurs. « En France, un tiers des truies sont détenues par la catégorie des éleveurs de plus de 55 ans. Selon la MSA, le taux de remplacement des éleveurs qui était de 50 % en 2015 est passé depuis quatre ans à 33 %. »