Le big data peut être agroécologique
Agroécologie et agriculture numérique ne sont pas antagonistes. C’est la coordinatrice de #Digitag qui le dit, lors d’une rencontre sur ce sujet organisée le 1er mars, dans le cadre du Salon de l’agriculture. L’Institut pour l’agriculture numérique Digitag est un projet porté par l’Irstea, lui-même Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture. Et Véronique Bellon-Maurel d’illustrer son propos en précisant : «L'agriculture bio, par exemple, aura besoin de robots pour le désherbage.» Philippe Mauguin, PDG de l'Inra, l’Institut national de la recherche agronomique, a conclu la journée en affirmant que « dans les prochains mois, il faudrait cartographier les données disponibles ». Face à la quantité croissante de données produites, l'idée est de savoir où elles sont produites, comment et en quelle quantité pour pouvoir les utiliser au service de l'agroécologie. Big data et algorithme font définitivement partie du paysage agricole.