CETA : le débat se poursuit après le vote des députés
266 voix pour, 213 voix contre et 74 absentions. Réunis en séance publique le 22 juillet, les députés ont voté, par scrutin public, en faveur du projet de loi de ratification de l'accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada (Ceta). Aucune date n’a encore été fixée pour l'examen de ce texte par le Sénat. Sur les réseaux sociaux, le sujet provoque toujours des échanges vifs.
266 voix pour, 213 voix contre et 74 absentions. Réunis en séance publique le 22 juillet, les députés ont voté, par scrutin public, en faveur du projet de loi de ratification de l'accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada (Ceta). Aucune date n’a encore été fixée pour l'examen de ce texte par le Sénat. Sur les réseaux sociaux, le sujet provoque toujours des échanges vifs.
Après le vote du CETA, la République en Marche a publié les explications de Jean-Baptiste Moreau sur twitter. Dans une vidéo d'une minute 30, député et agriculteur, indique que le "CETA n'autorise pas l'importation de boeufs aux hormones et de saumons transgéniques.
Sur la question des normes sanitaires, Jean-Baptiste Moreau estime que l'accord permettra de faire converger certaines normes. "Les AOP, IGP ou labels rouges sont inclus dans le traité".
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Pour la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs (JA), le Gouvernement et sa majorité ont décidé de "désavouer les standards de qualité européens". Selon le syndicat, la France ouvre ainsi ses portes l’importation à droits de douane nuls, de 65 000 tonnes de viande bovine, de 80 000 tonnes de viande porcine mais aussi de contingents importants de sucre et d’éthanol en provenance du Canada, "produits selon des standards moins-disants". Dans un communiqué, la FNSEA en profite pour s'interroger sur l’article 44 de la loi Egalim qui interdit « de proposer à la vente (...) en vue de la consommation humaine ou animale des denrées alimentaires ou produits agricoles pour lesquels il a été fait usage de produits phytopharmaceutiques ou vétérinaires ou d'aliments pour animaux non autorisés par la réglementation européenne ou ne respectant pas les exigences d'identification et de traçabilité imposées par cette même réglementation » ?
De son côté, la Confération Paysanne veut continuer le combat. Elle met en avant l'urgence climatique.