La Vénus, une cochette nouvelle génération chez Axiom
Avec la Vénus, Axiom annonce une rupture génétique majeure. Au-delà des performances techniques annoncées de haut niveau, l’OSP met en avant une prise en compte majeure du bien-être animal et humain.
Avec la Vénus, Axiom annonce une rupture génétique majeure. Au-delà des performances techniques annoncées de haut niveau, l’OSP met en avant une prise en compte majeure du bien-être animal et humain.
La cochette « bien-être » ; c’est le qualificatif mis en avant pour décrire la Vénus, la nouvelle cochette lancée par Axiom à Rennes le 31 mars dernier. Une notion qui recouvre à la fois des qualités comportementales et techniques. « La Vénus est calme, très autonome et laitière. Elle présente une facilité de mise bas pour limiter les interventions », décrit Thierry Pecheul, le responsable développement France d’Axiom.
« À cela s’ajoute des porcelets sevrés lourds, nombreux et homogènes, et une commodité de conduite des porcs charcutiers jusqu’à l’abattage ». Il souligne que ses caractéristiques lui permettent de s’adapter aux nouvelles exigences liées aux attentes sociétales : « cases liberté en maternité, élevage de mâles entiers, queues longues, élevage sans antibiotiques ».
Un potentiel prolifique élevé
La Vénus est issue d’un verrat Large White Axiom et d’une nouvelle truie parentale Axa « issue de la combinaison de nos meilleures ressources génétiques », précise Thierry Pecheul, sans toutefois en détailler le contenu. L’Axa a un potentiel prolifique plus élevé que les lignées Large White et Landrace d’Axiom utilisées pour produite l’Adénia, la cochette historique de l’OSP : 16.5 porcelets nés totaux par portées, 15.6 nés vivants et 13.5 sevrés. Elle possède en moyenne 17.3 tétines. " Grâce au critère de sélection GMQqmat développé exclusivement par Axiom, la Vénus produit des porcelets lourds, nombreux et homogènes au sevrage", souligne Thierry Pecheul.
Ce critère mesure le gain de poids quotidien de la portée entre la naissance et le sevrage. Il prend en compte tous les porcelets confiés à la truie. « Il dépend donc à la fois des capacités laitières des truies et de leurs aptitudes à les conserver jusqu’au sevrage », précise Guillaume Lenoir, responsable génétique Axiom. « Grâce à cette sélection, la Vénus sèvre en moyenne 14 porcelets sous la mère », constate-t-il.
Index Bien-Naître
Pour répondre à l’objectif d’une meilleure autonomie et d’un comportement calme, la Vénus a bénéficié de l’index « Bien-Naître » mis en place par Axiom dans ses élevages de sélection. « Cet index permet d’éliminer les truies dont le comportement vis-à-vis de leurs porcelets est défavorable », précise Guillaume Lenoir . « Son objectif est double : limiter les pertes sous la mère et avoir une truie autonome et maternelle ». Selon une évaluation réalisée en élevage de production, cette caractéristique permet de gagner 0.7 porcelet par truie au sevrage dans des cases liberté. « Aujourd’hui, tous les verrats et truies intégrés dans notre schéma de sélection présentent un comportement favorable sur ce critère ».
Robustesse et fertilité
Axiom souligne aussi la facilité de conduite de la Vénus : « une cochette robuste et rustique avec des aplombs de qualité, des chaleurs détectables facilement et un taux de fertilité élevé (92.1%), tout ceci permettant un taux de renouvellement plus faible de 5% par rapport à la concurrence », se félicite Thierry Pecheul.
Rentabilité des porcs charcutiers
La Vénus est présentée comme la cochette idéale pour produire des porcelets adaptés aux nouvelles conduites en engraissement, en association avec les quatre verrats Axiom. La sélection contre le dépôt adipeux est maintenue. Les caractéristiques de carcasses de sa mère Axa sont de haut niveau (11.9 mm d’épaisseur de lard et 55 mm d’épaisseur de muscle), ainsi que sa croissance (148 jours à 100 kg).
Avec l’identification des mâles à risque pour limiter le taux de malodorants à l’abattoir, Axiom se positionne clairement sur le marché du mâle entier. L’OSP s’engage dans le développement de modèles pour améliorer la robustesse des animaux. Enfin, un travail important a été réalisé pour limiter la coupe des queues. « Tous les élevages de sélection en propriété Axiom ont arrêté la coupe des queues ».
Une nouvelle équipe technico-commerciale
Pour produire la Vénus, Axiom compte sur huit multiplicateurs situés en Bretagne, en Pays de la Loire et dans la région Centre-Val de Loire. Certains d’entre eux sont des élevages assainis « afin de répondre à toutes les demandes ». Axiom propose également à ses coopératives actionnaires un appui technique et commercial « afin d’être au plus près des clients, en direct avec l’appui des coopératives ».