La production de viande bovine poursuivra sa baisse en 2022
L’Institut de l’Élevage publie dans un communiqué du 20 janvier 2022 ses prévisions pour l'année 2022. C'est une nouvelle baisse qui se présente pour la production de viande bovine en France, estimée à -1,4 % par rapport à 2021.
L’Institut de l’Élevage publie dans un communiqué du 20 janvier 2022 ses prévisions pour l'année 2022. C'est une nouvelle baisse qui se présente pour la production de viande bovine en France, estimée à -1,4 % par rapport à 2021.
Les tonnages de femelles abattues baisseraient de 10 000 téc en 2022, soit une baisse de -1,2 % selon l'Institut de l'Elevage.
Sur l'année 2021, le rythme de la décapitalisation du cheptel de vaches allaitantes avait accéléré : il était passé de -1,4 % fin 2020 à -2,8 % fin 2021. Pour 2022, la décapitalisation devrait se poursuivre sur ce niveau élevé d'après les économistes de l'Institut de l'Elevage. "Avec un rythme stable sur un cheptel en baisse, cela conduira à un ralentissement du nombre de réformes allaitantes (-1,3 %). Les génisses de boucherie pourraient être un peu plus nombreuses (+0,4 %)".
Pour les vaches laitières, le cheptel devrait poursuivre son mouvement à la baisse sur le même rythme qui celui des années précédentes (-1,8 %), et le nombre de réformes reculerait alors dans les mêmes proportions.
Concernant les mâles, c'est surtout la "baisse significative" du nombre de jeunes bovins laitiers mis en place qui imprime la filière, et donne au bilan une prévision de -2 % sur 2022. Les sorties de jeunes bovins de type viande diminueront aussi par rapport à 2021 sur le premier semestre, mais seront quasi-stables sur le 2ème semestre "grâce à des mises en place qui semblent retrouver du dynamisme depuis fin 2021."
La prévision de production de boeufs reste orientée à la baisse comme les années précédentes, mais à un rythme ralenti (-1 % par rapport à 2021).
Moins de broutards à exporter
Les exportations de broutards baisseraient de 1% en 2022, soit de 12 000 têtes, du fait de la contraction des disponibilités selon les prévisions de l'Institut de l'Elevage.
"La demande transalpine restera bien présente dans un contexte de manque de disponibilités de bovins maigres sur le marché européen et de demande dynamique pour la viande de jeunes bovins abattus en Italie. Les importations espagnoles continueront de s'éroder, remplacées par une demande toujours croissante en veaux laitiers. Les flux vers l'Algérie devraient rebondir au moins au 1er semestre si on en croit les décisions récentes de l'Administration de ce pays."
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