Prairies : la pousse d’herbe conserve son avance par rapport à la normale
Selon les dernières estimations de rendement d’Agreste, au 20 mai 2024, la production cumulée des prairies permanentes demeure, au niveau national, nettement supérieure à celle de la période de référence 1989-2018. L’avance prise en début de campagne est conservée grâce au maintien de conditions météorologiques humides, et malgré des températures à peine de saison.
Selon les dernières estimations de rendement d’Agreste, au 20 mai 2024, la production cumulée des prairies permanentes demeure, au niveau national, nettement supérieure à celle de la période de référence 1989-2018. L’avance prise en début de campagne est conservée grâce au maintien de conditions météorologiques humides, et malgré des températures à peine de saison.
Dans sa dernière note Agreste, le service de statistiques du ministère de l'Agriculture (SSP) estime que la pousse cumulée des prairies permanentes en France métropolitaine est supérieure de 24 % à la moyenne observée sur la période de référence 1989- 2018. Alors qu’au 20 mai, environ 39 % de la production annuelle de référence est habituellement réalisée, ce pourcentage atteint 49 % en 2024, selon le système d'estimation Isop, fruit d'une étroite collaboration entre Météo France, l'Inrae et le SSP. Il s’agit du meilleur début de campagne des trente dernières années, selon la note Agreste. Cette production abondante résulte des pluies importantes tombées en mai sur la quasi-totalité du territoire, peut-on lire dans la note. Ainsi 94 % des surfaces en prairie permanente ont une production supérieure d’au moins 10 % à la normale, l’excédent dépasse 20 % dans les deux tiers des prairies.
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Une pousse excédentaire dans l’Est
La pousse de l’herbe est quasi excédentaire dans tout l’Hexagone, à l’exception du Roussillon où elle est déficitaire et du piémont méditerranéen où elle est proche de la normale. L’excédent est particulièrement important -supérieur à 30 %- près des massifs de moyenne altitude que sont les Vosges, le Jura et le Massif central, selon la note Agreste.