La Métropole de Lyon crée un espace test agricole en maraîchage bio : qui sont les trois candidats retenus ?
La Métropole de Lyon se préoccupe du renouvellement de la population agricole en soutenant l’installation de nouveaux venus à travers la création d’un espace test agricole en maraichage biologique à Vaulx-en-Velin, avec l’appui de la commune et de structures partenaires. Les trois candidats retenus s’installeront en octobre prochain.
La Métropole de Lyon se préoccupe du renouvellement de la population agricole en soutenant l’installation de nouveaux venus à travers la création d’un espace test agricole en maraichage biologique à Vaulx-en-Velin, avec l’appui de la commune et de structures partenaires. Les trois candidats retenus s’installeront en octobre prochain.
Premier en son genre sur le territoire de la Métropole de Lyon, un espace test agricole en maraîchage biologique de 6 ha à Vaux-en-Velin a pour ambition de produire plusieurs dizaines de tonnes de légumes bio qui seront revendus en circuit court. Près de 15 % du total approvisionneront les cantines d’établissement scolaires et autres établissements collectifs à proximité.
🙌 Un nouvel incubateur agricole ouvre à @vaulxenvelin_ pour soutenir les jeunes professionnels du maraîchage biologique !
✔️ Objectif : sécuriser les débuts et favoriser la transmission des exploitations, un enjeu crucial pour la relève agricole dans les prochaines années. pic.twitter.com/Hcrl4uVSf6— Métropole de Lyon (@grandlyon) September 25, 2024
Les maraîchers s’installent en octobre
Suite à l’appel à candidatures lancé en mars dernier, la Métropole de Lyon et la Ville de Vaulx-en-Velin ont sélectionné les trois maraîchers qui vont s’installer sur chacun un hectare de l’espace-test des Terres du Velin à partir d’octobre afin de réaliser leurs projets de maraîchage biologique.
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Légumes et fleurs comestibles
Emmanuelle Gharbi porteuse du projet « Le super terrain » était auparavant encadrante technique d’insertion par le maraichage. Elle plantera une gamme riche de 40 variétés de légumes, fleurs comestibles et gingembre frais avec l’objectif de récolter six tonnes de produits par an. Un minimum de 15 % de la production sera dédiée à la restauration collective locale et le restant sera proposé en vente directe en circuits courts. La maraichère espère atteindre une production de 9,5 tonnes lors de la deuxième année d’exploitation avec 20 % dédiés à la restauration collective.
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Vente directe
Le projet « Vaulx légumes » imaginé par Marius Muzat, jeune vaudais de 24 ans, disposant déjà d’un bagage professionnel agricole proposera un maraichage diversifié en agriculture biologique. Les légumes produits seront, pour 15 % d’entre eux, destinés à la restauration collective des établissements métropolitains à proximité. La production restante sera proposée à la vente directe pour 60 % des paniers récoltés et remis aux bénéficiaires du Secours Populaire pour 40 % des paniers.
Culture avec des oyas
Le projet d’espace-test porté par Sébastien Cailliau, jardinier-maraicher de profession qui s’essaiera à des plantations cultivées et arrosées avec des oyas. Grâce à l’utilisation de ces pots en céramique remplis d’eau et enterrés près des plantations de légumes comme les tomates, les poivrons, les concombres ou encore les aubergines, l’arrosage est uniforme et adapté aux besoins de la plante. Le maraîcher souhaite adresser également 15 % de sa production à la restauration collective et vendre en direct, sur les marchés de son quartier du 9e arrondissement le reste de ses récoltes.
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Un terrain test avec de nombreux atouts
Selon les porteurs du projet, ce terrain agricole test bénéficie de nombreux atouts pour le maraichage : fertilité des sols, accès à l’eau, réseau d’irrigation existant, axes routiers et bassin de consommation lyonnais à proximité. Les maraîchers auront à leur disposition du matériel et un hangar commun.
Le test pourra durer jusqu’à trois ans
Tout au long de leur test qui pourra aller jusqu’à trois ans, ces maraichers seront accompagnés par la couveuse Starter qui les héberge juridiquement, mais aussi par l’ADDEAR (Association départementale pour le développement de l'emploi agricole et rural) et Agribio pour les aider en ce qui concerne les aspects économiques, administratifs et de commercialisation, notamment en restauration collective. Ils pourront aussi compter sur l’appui de la Métropole de Lyon grâce à l’expérience du chef d’exploitation de la future ferme métropolitaine.