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Alimentation : comment le Cese veut en faire une « grande cause nationale » ?

Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a adopté le 22 avril un avis dans lequel il appelle à faire de l’alimentation une « grande cause nationale ». Pour cela, le Cese fait diverses recommandations, dont la mise en place d’un « délégué interministériel » sur le sujet. 

Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) en séance plénière le 22 avril, où il a adopté un avis sur l’accès à « une alimentation de qualité en quantité suffisante ».
Par 94 voix sur 122, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a adopté le 22 avril en séance plénière un avis sur l’accès à « une alimentation de qualité en quantité suffisante ».
© Cese

Par 94 voix sur 122, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a adopté le 22 avril en séance plénière un avis sur l’accès à « une alimentation de qualité en quantité suffisante ». Réalisé par sa commission territoires, agriculture et alimentation du Cese, l’avis appelle à faire de l’alimentation une « grande cause nationale ». Pour cela, le Cese recommande de mettre en place une « politique interministérielle dédiée à l’accès pour tous à une alimentation saine et de qualité », via un délégué interministériel. L’assemblée consultative appelle aussi à généraliser les Projets alimentaires territoriaux (PAT).

Lire aussi : Snanc : que retenir de la stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat 2025-2030 mise en consultation ?

Des « Assises nationales de la lutte contre la précarité alimentaire » ?

Le Cese propose l’organisation d’« Assises nationales de la lutte contre la précarité alimentaire » afin d’« identifier, évaluer et diffuser les nombreuses actions souvent expérimentales de toutes natures ». Et le Conseil de suggérer de rembourser la TVA aux associations pour leurs achats « de produits frais dont les fruits et légumes ».  

Sur le volet d’alimentation « de qualité », l’assemblée consultative appelle entre autres à utiliser le Nutriscore au niveau national « pour tous les produits transformés et vendus préemballés ». La publicité devrait être encadrée plus « strictement » pour les produits « trop gras, trop salés et trop sucrés », « en particulier pour les plus jeunes », précise le Conseil. 

Le Cese préconise aussi de mobiliser la restauration collective pour promouvoir cette alimentation de qualité. Il appelle à faciliter l’accès à la commande publique locale pour les producteurs, artisans et commerçants de proximité, en passant à 100 000€ HT maximum les « les seuils de dispense des règles de publication et de passation des marchés publics ».

Lire aussi : La version plus stricte du Nutri-Score validée par arrêté

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