Jusqu’à 5% d’exploitations converties auraient quitté le bio en 2021
Pour l’heure 2300 exploitations converties auraient arrêté le bio en 2021, selon des chiffres provisoires de l’Agence bio révélés par Agra Presse Hebdo. Mais les compteurs ne sont pas arrêtés et le taux de déconversions pourrait finalement atteindre son niveau historique de 2015.
Pour l’heure 2300 exploitations converties auraient arrêté le bio en 2021, selon des chiffres provisoires de l’Agence bio révélés par Agra Presse Hebdo. Mais les compteurs ne sont pas arrêtés et le taux de déconversions pourrait finalement atteindre son niveau historique de 2015.
Près de 4% des exploitations converties auraient quitté le bio en 2021, selon des chiffres provisoires de l’Agence bio révélés hier par nos confrères d’Agra Presse hebdo. « C’est un signal faible mais nous regardons attentivement », reconnaît Laure Verdeau, directrice de l’Agence bio, interrogée par nos confrères. 2300 exploitations sur les 58 720 exploitations certifiées sur le territoire national auraient ainsi renoncé au bio l’an passé, ce qui correspond à la moyenne des dix dernières années, mais ce taux pourrait bien s’avérer plus élevé.
« Ce n’est pas une explosion des arrêts mais les organismes certificateurs continuent d’en enregistrer, et le taux de 2021 pourrait au final atteindre 4,5 ou 5%, soit le niveau historique de 2015 », a confié à Agra Presse hebdo Dorian Fléchet, en charge de l’observatoire national de l’agriculture biologique au sein de l’Agence bio.
Selon les chiffres provisoires de l’Agence bio fournis à Agra, près de 4 % des exploitations converties auraient quitté la bio en 2021. Consolidé, le chiffre pourrait au final atteindre 4,5 ou 5 %, soit le niveau historique de 2015 https://t.co/2fDUXNZPY6
— Agra Presse (@agrapresse) January 20, 2022
Les arrêts de certification s’expliqueraient principalement par les départs en retraite, mais la conjoncture dans plusieurs filières pourrait aussi pousser plus d’exploitants au départ, expliquent nos confrères qui évoquent « un contexte de prix en berne, d’embouteillages sur les marchés, et de nouvelle programmation Pac ».
Agra Presse hebdo détaille ensuite la situation dans chaque filière. Quelques filières comme le vin ou les œufs diminuent à court terme leur volume de production, quand en lait ou en volailles de chair, « certains verrous techniques empêchent les producteurs de revenir trop facilement en arrière ».