Bretagne
Train de céréales attaqué : quatre personnes interpellées
Trois mois après l’attaque d’un train par des manifestants du collectif Bretagne contre les fermes-usines, deux hommes et deux femmes ont été placés sous contrôle judiciaire, selon la presse locale bretonne.
Trois mois après l’attaque d’un train par des manifestants du collectif Bretagne contre les fermes-usines, deux hommes et deux femmes ont été placés sous contrôle judiciaire, selon la presse locale bretonne.
Mardi 21 juin, la gendarmerie de Pontivy a interpellé quatre des manifestants impliqués dans l’affaire d’un train de céréales attaqué entre Saint-Gerand et Noyal-Pontivy, en mars dernier, selon France 3 Bretagne.
L’affaire avait fait grand bruit : un train contenant 1500 tonnes de blé pour l’alimentation animale dédié au groupe coopératif Le Gouessant avait été bloqué le 19 mars dernier par un groupe d’activistes Bretagne contre les fermes-usines.
En ouvrant les vannes de 22 wagons du train de marchandise, ces activistes avaient déchargé une partie de la cargaison de blé originaire de la région Centre-Val de Loire sur les voies.
Deux hommes et deux femmes de la région
« Entrave à la mise en marche d’un train, jet ou dépôt d’objet dans une partie de la voie ferrée ou encore dégradation du bien d’autrui : voici les principaux chefs d’accusations qui pèsent sur deux hommes d’une vingtaine d’année, et de deux femmes trentenaires (arrêtés en début de semaine ndlr) » selon France 3 Bretagne qui rappelle que le Parquet de Lorient avait ouvert une information judiciaire contre X le 24 mars et confié l’enquête à la brigade de recherches de gendarmerie de Pontivy.
Ces quatre personnes, deux hommes âgés de 25 ans et 21 ans et deux femmes âgées de 33 ans et 31 ans, sont "sans antécédents particuliers", selon le procureur de la République de Lorient dans un communiqué, cité par France Bleu Armorique.
Ils ont été placés sous un « strict contrôle judiciaire, comportant diverses obligations et interdictions », toujours selon ce communiqué qui précise que l'enquête, menée par la brigade de recherches de gendarmerie départementale de Pontivy, se poursuit.
142 tonnes de blé détruites
Le Télégramme indique pour sa part le 21 juin que ce sont en fait neuf personnes, soupçonnées d’avoir participé au blocage du train de céréales, qui ont été interpellées dans un premier temps le 21 juin. Quatre seulement ayant été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire.
Le journal 20 minutes précise que les quatre individus sont tous originaires de la région. Deux d’entre eux auraient refusé de se soumettre au prélèvement de leurs empreintes génétiques. Dans son communiqué, Stéphane Kellenberger, procureur de la République de Lorient, précise que « sur 1390 tonnes de blé (transportées par le train attaqué), 142 étaient finalement rendues impropres à toute destination », souligne 20 minutes.