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Gabriel Attal : « L’agriculture française ne doit être ni l’URSS ni le Far West »

Invité surprise du dîner célébrant les 60 ans du salon de l’Agriculture, le Premier ministre est revenu sur l’annonce de prix planchers par Emmanuel Macron samedi 24 février.

Gabriel Attal est intervenu lors du dîner des 60 ans du Salon de l'Agriculture
Gabriel Attal est intervenu lors du dîner des 60 ans du Salon de l'Agriculture
© Nicole Ouvrard

Invité surpris du dîner célébrant les 60 ans du Salon de l’Agriculture dimanche 25 février au soir dans l’espace La Serre, Gabriel Attal a assuré les professionnels de l’agriculture du soutien du gouvernement et est revenu sur les annonces d’Emmanuel Macron lors de l’inauguration.

Lire aussi : Salon de l’Agriculture : que retenir de l’inauguration chaotique par Emmanuel Macron

« Notre ennemi c’est la loi du marché débridée »

« Nous avons une vision claire pour l’agriculture : oui à plus de production et oui à plus de protection », a-t-il déclaré. « Notre ennemi c’est la loi du marché débridée » a-t-il poursuivi avant de revenir sur les prix planchers pour les produits agricoles annoncés par le président de la République.

« L’agriculture française ne doit être ni l’URSS ni le Far West », a lâché Gabriel Attal répondant partiellement aux critiques exprimées par certains professionnels agricoles après l’annonce d’Emmanuel Macron.

Lire aussi : Prix plancher des produits agricoles : 6 questions sur leur possibilité 

Des prix planchers intégrant les coûts de production

Gabriel Attal a ainsi écarté l’idée de « prix administrés fixés par l’Etat qui tirent tout le monde vers le bas comme en URSS » et « du Far West avec une loi de marché qui ferait tant de dégâts ».

Les prix planchers annoncés par Emmanuel Macron devront prendre en compte les coûts de production sur la base des indicateurs qui existent déjà par filières, a précisé le Premier ministre.

Lire aussi : Michel Biero, président de Lidl France : « Pourquoi un éleveur a-t-il le droit de vendre à perte ? »

Et « vous qui êtes des professionnels de l'agriculture, vous savez mieux que personne que cette exception agricole ne doit être en aucun cas une fermeture. Car renoncer à commercer, c'est condamner notre agriculture à sombrer », a-t-il aussi déclaré.
 

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