Une hausse constante des niveaux de prix
La hausse continuelle des prix maintient la tension sur le marché : la production écoule avec parcimonie ses stocks, toujours dans l’attente de nouvelles revalorisations des cours. De son côté, la demande demeure extrêmement prudente face aux tarifs pratiqués et limite ses achats aux stricts besoins de réapprovisionnements. La situation est la même dans les autres principaux pays producteurs européens.
En Belgique, la demande peine à s’approvisionner en raison des prix élevés. En revanche, l’activité industrielle reste active, sur les contrats, mais également sur le marché libre.
Les exportations sont, comme en France, très limitées. Le contexte est identique aux Pays-Bas, avec cependant un petit bémol en industrie, dont la présence est moindre sur le marché du frais (comparé à la Belgique).
Le marché de la primeur se met progressivement en place. Il est toujours essentiellement composé d’offres marocaines.
La campagne israélienne s’annonce en effet plus tardive cette année, ce qui profite actuellement au Maroc dont les arrivages sont significatifs (1.300 t en semaine 3).
Arrivages à Rungis (S 4) : 1681 t dont 15,4 t d’import Chair ferme : 790 t dont 14,2 t d’import Conservation : 891 t dont 1,2 t d’import (Semmaris)