Un marché sous tension
La fermeté des prix, pour les marchandises de qualité satisfaisante, a pour effet de ralentir les transactions et de contribuer, de ce fait, au maintien de la tension sur le marché. La rétention de l’offre tend en effet à s’accentuer. Les producteurs sont déterminés à tenir leurs prétentions tarifaires, voire même à les remonter...
Malgré de plus larges besoins, les acheteurs sont, par la force des choses, très prudents et attentistes face aux exigences de la production, et ne se couvrent, par conséquent, qu’en fonction de leurs besoins immédiats. Cela empêche, notamment, la mise en place d’actions promotionnelles d’envergure.
Hors Hexagone, la cherté des produits a un impact direct sur l’ampleur des envois : ces derniers sont nettement plus limités à destination de l’Espagne, mais également du Portugal. L’Italie est pour sa part très peu présente, surtout tournée vers l’offre allemande.
En revanche, la Belgique et les Pays-Bas restent demandeurs en marchandises de qualité industrielle, en raison de la faible proportion de lots sains dans les productions.
Les opérateurs de ces pays écoulent progressivement leurs lots à problèmes et conservent leurs belles marchandises en stock, pour une mise en marché au printemps...
Arrivages à Rungis (S 47) : 1568,4 t dont 18,2 t d’import Chair ferme : 675,8 t dont 16 t d’import Conservation : 892,6 t dont 2,2 t d’import (Semmaris)