Un bon contexte de marché
Le commerce de la primeur se poursuit dans des conditions favorables.
Outre la faible concurrence des offres d’importation, le produit bénéficie également de la fin précoce de la campagne de conservation, dont l’offre, dans les linéaires se réduit sensiblement au profit de celle de primeur.
De ce fait, les mises en marché s’écoulent sans aucune difficulté, dans tous les bassins de production, à des prix stables, voire même revus à la hausse, et toujours d’un niveau supérieur à ceux de l’an dernier.
En Bretagne, les apports s’élèvent à près de 250 t/j. Noirmoutier dispose d’une offre évaluée à 250 t/j (dont près de 50 t/j de Charlotte) et Ré commercialise quotidiennement 40 à 50 t/j. Le Roussillon (avec la Béa) et le Sud-Ouest sont également bien présents sur le marché.
L’export se maintient sur un rythme stable. Au départ de Bretagne, les ventes se sont élevées à près de 170 t en semaine 23, à destination pour l'essentiel de l’Allemagne. À noter également un petit courant vers l’Europe du Nord et la Grande-Bretagne.
Dans les prochains jours, les débouchés devraient rester relativement nombreux pour la primeur française —sur l’Hexagone comme à l’export— avec une production qui continuera de progresser.