Lent en conservation, lourd en primeur marocaine
La situation est peu évolutive sur le marché du frais où la consommation reste insuffisante pour la saison. Les faibles volumes mis en marché suffisent largement à satisfaire les petits besoins de la filière.
Hors hexagone, les ventes sont de plus en plus limitées vers les pays du bassin méditerranéen. En revanche, le retour de la demande allemande se confirme.
Côté industrie, une petite activité régulière se maintient.
Dans l’ensemble, les cours sont reconduits et toujours soutenus. Quelques petits fléchissements sont toutefois enregistrés sur certains lots plus fragiles, en variétés basiques essentiellement. En Belgique, la situation est également très calme. La demande se montre tout aussi hésitante. Seule l’industrie reste constante dans ses achats. ہ noter là aussi des départs vers l’Allemagne.
Le marché de la primeur, largement dominé par l’offre marocaine, tend à s’alourdir. La qualité hétérogène des tubercules pénalise les ventes et entraîne un recul des prix. Les importateurs se montrent très prudents dans leurs achats, ce qui explique la grande variabilité actuelle des quantités en arrivage. Ainsi, en semaine 10, les apports de ce pays ont légèrement décliné (autour de 1.000 t contre 1.300 t en semaine 9).
L’offre israélienne reste pour sa part encore peu développée sur l’Hexagone.
Arrivages à Rungis (S 10) : 1541,5 t dont 26 t d’import Chair ferme : 761 t dont 23,2 t d’import Conservation : 780,5 t dont 2,8 t d’import (Semmaris)