Bio
L'Agence bio confirme l'envol du secteur bio en 2016
A mi-année, les estimations de l'Agence bio tablent sur un marché de 6,9 Md€ pour 2016, en progression constante. La progression se fait à tous les niveaux de la filière.
A mi-année, les estimations de l'Agence bio tablent sur un marché de 6,9 Md€ pour 2016, en progression constante. La progression se fait à tous les niveaux de la filière.
« La croissance du bio en France est historique ! », a salué en conférence de presse le 21 septembre le nouveau duo de l'Agence bio – Didier Perréol, président depuis un an (cf. fld magazine de juillet 2015) et Florent Guhl, directeur depuis deux mois (cf. fld hebdo du 29 juin). Sur le premier semestre de 2016, la consommation a progressé de 20 % (+ 18 % des ventes en grande distribution, + 25 % en magasins spécialisés). « Les données des f&l frais ne sont pas encore disponibles mais les premières tendances montrent qu'ils devraient faire encore progresser ce chiffre de 20 % », précise Florent Guhl.
L'Agence bio estime le marché à 6,9 Md€ fin 2016 (5,75 Md€ fin 2015).
Côté production, le nombre d'agricul-teurs installés est en progression, ce qui se traduit par une hausse de 20 % des terres bio. Les estimations tablent sur 1,57 million d'hectares fin 2016, soit 5,8 % de la SAU. Le maraîchage est concerné par cette dynamique, avec 4 490 fermes dont 431 nouvelles au premier semestre 2016. Côté commerce, au 30 juin, on compte 14 338 transformateurs, importa-teurs, exportateurs, distributeurs bio. Amont et aval totalisent 42 218 opérateurs engagés dans le bio.
L'Agence bio travaille à un Observatoire des prix et des marges du bio avec FranceAgriMer et l'Inao.
Les magasins spécialisés regagnent des parts de marchés
Les ventes se partagent entre la GMS (40 %), les magasins spécialisés (40 %) et la vente directe (20 %). Les magasins spécialisés ont regagné des parts de marché (environ 2 %) en raison de la progression de l'offre proposée aux consommateurs, en particulier sur le frais et l'ultra-frais, et de l'augmentation du nombre de points de vente (entre 100 et 120 établissements installés estimés pour 2016). « Et on observe dans les magasins spécialisés déjà installés un rajeunissement des consommateurs, et de nouveaux clients », précise Florent Guhl. Enfin, il précise que l'Agence bio « est en train de faire un travail avec FranceAgriMer et l'Inao pour un Observatoire des prix et des marges. C'est primordial ».