Aller au contenu principal

Comité des solutions : quels premiers résultats pour les cultures fruitières ?

Les travaux du Comité des solutions, qui vise à identifier les distorsions d’usage phyto au sein de l’Union européenne, ont été relancés par le ministère de l'Agriculture.

<em class="placeholder">verger abricot</em>
L'objectif des travaux du Comité des solutions est d'accélérer les extensions d’usage pour limiter les distorsions de concurrence au sein de l’Union européenne.
© RFL

Mi-novembre, le ministère de l’Agriculture a annoncé dans un communiqué la relance des travaux du Comité des solutions. Lancé en mars 2024, le Comité des solutions vise à identifier les distorsions d’usage phyto au sein de l’Union européenne, et accélérer les extensions d’usage aux titres des articles 40 (reconnaissance mutuelle entre États membres) et 51. Lors de la réunion entre les représentants de la profession agricole, des chambres d’agriculture, des instituts techniques agricoles, de l’Inrae et de l’Anses, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a demandé à l’Anses de « redoubler d’efforts pour instruire les demandes d’autorisations de mise sur le marché déposées ces derniers mois pour rendre disponibles en France des produits autorisés chez nos voisins européens, par reconnaissance mutuelle ou extension d’usage ».

Un point sur les résultats du Comité des solutions pour les filières fruits avait été présenté par Ludovic Dubois, expert national protection des cultures à la DGAL (ministère de l’Agriculture), à l’occasion des Rencontres phytosanitaires fruits, début novembre au centre CTIFL de Lanxade (Dordogne). Au printemps, les filières fruits avaient identifié 140 molécules d’intérêt. Au 31 octobre, 52 % des molécules n’avaient pas encore fait l’objet de réponse des entreprises (réflexions encore en cours ou attente de réapprobation). Pour celles qui ont fait l’objet d’une réponse positive, 40 % sont du domaine du court terme (0 à 3 ans) ou du moyen terme (jusqu’à 5 ans). La DGAL a rappelé les difficultés rencontrées avec la voie de la reconnaissance mutuelle, qui « ne fonctionne pas comme [elle] devrait », a expliqué Bertrand Bourgouin, expert de l’administration.

Début novembre, onze filières agricoles (fruits et légumes, betterave, pomme de terre, semences), avaient dénoncé dans un communiqué commun les surtranspositions françaises. Les organisations professionnelles ont notamment déploré la situation critique des producteurs français de noisette face aux ravages de la punaise diabolique et du balanin, alors que les producteurs italiens ont toujours l’acétamipride à leur disposition.

Les plus lus

Tomates cerise allongées du Maroc vendues en France
Fruits et légumes du Sahara occidental ne pourront pas être estampillés “Maroc”

Le Conseil d’Etat vient de prendre décision de justice : les melons et les tomates cerise du Sahara occidental ne peuvent…

Avec la cerise, C’est Qui Le Patron ?! attaque fort 2025

En 2025, C’est Qui Le Patron ?! décline sa démarche de juste rémunération à la cerise, puis à la pomme, la carotte et les…

Caisse de melons de Cavaillon avec un logo IGP apposé sur l'image
Le melon de Cavaillon enfin IGP : qu’est-ce que cela va changer pour les producteurs et le commerce ?

Le melon de Cavaillon bénéficie désormais d’un indication géographique protégée (IGP). La Commission européenne a rendu…

drapeaux de la France et des Etats-Unis avec des fruits et légumes
La France exporte-t-elle des fruits et légumes vers les Etats-Unis ?

L’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche promet des bouleversements dans le commerce mondial. La France exporte aux Etats…

Intervenants à une table-ronde sur les perspectives du marché de la pomme de terre à 2030.
AG 2025 de l’UNPT : « Il ne faut pas devancer la demande si l’on veut conserver une rémunération de la pomme de terre »

Le syndicat des producteurs de pommes de terre a mis en débat les perspectives du marché à horizon 2030 et les opportunités de…

Une main de bananes enrubannée en bleu blanc rouge, dans un rayon de fruits et légumes de la grande distribution.
« La Banane Française, c’est 5 % de bananes qui ne sont pas dans la bagarre mortifère du prix de la grande distribution »

Pierre Monteux, directeur général de l’UGPBAN, dresse en ce début d’année le bilan de l’année passée et les projets 2025 pour…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes