Filière amande : Arterris entre au capital de la Compagnie des amandes
La Compagnie des amandes et Arterris annoncent un accord de partenariat pour développer la filière amande française.
La Compagnie des amandes et Arterris annoncent un accord de partenariat pour développer la filière amande française.

Arterris entre au capital de la Compagnie des amandes, présidée par Arnaud Monteboug, annoncent les deux acteurs dans un communiqué de presse. Le groupe coopératif investit 1,5 million d’euros en actions et obligations convertibles émises par La Compagnie des amandes pour entrer à hauteur de 8,5% dans le capital et intégrer son comité de direction.
Leur ambition : accélérer la diversification des agriculteurs vers la filière amande française et la relocalisation de cette production dans le bassin méditerranéen.
« L’entrée d’Arterris au capital de la Compagnie des Amandes porte notre financement total à plus de 10M€ et devrait contribuer à accélérer le rythme des plantations. Nous associer avec un acteur majeur de l’agriculture dans le Midi est une étape décisive dans notre plan de développement », souligne Arnaud Montebourg, Président Compagnie des amandes, cité dans le communiqué.
Nous associer avec un acteur majeur de l’agriculture dans le Midi est une étape décisive dans notre plan de développement , Arnaud Monteboug, président Compagnie des amandes
D’un côté, Arterris souhaite accompagner la diversification des productions, donc des revenus de ses adhérents ou clients. « L’amande est une filière récente, sur laquelle l’offre française reste minime et les débouchés commerciaux diversifiés avec une forte valorisation », indique le groupe coopératif.
« Notre engagement aux côtés de la Compagnie des Amandes traduit notre volonté d’offrir des opportunités de diversification à nos adhérents dans les filières agricoles et la transformation. (…) Nous nous intéressons à tout ce que l’agriculture permet chez nous et sommes prêts à partager des projets, avec tous les acteurs de notre territoire, dès lors qu’ils sont agricoles ou alimentaires », explique Jean-François Naudi, président d’Arterris.
De l’autre, La Compagnie des Amandes propose un modèle économique qui intègre la rémunération de l’agriculteur sans attendre la récolte, le financement du verger et un encadrement technique. C’est également un modèle cohérent qui intègre une usine de première transformation et une structuration du débouché commercial avec une Organisation de Producteurs toujours en cours de création.