Développement des offres de primeur
En semaine 15, la priorité pour les producteurs n’était pas à la vente, mais aux travaux saisonniers avec le beau temps. Conséquence : les mises en marché sont restées très limitées, ce qui a été propice à un raffermissement des tarifs.
Et cela malgré la présence accrue des offres de primeurs dont la concurrence n’est plus à négliger.
Hors Hexagone, les écoulements se sont également restreints, notamment vers l'Espagne et le Portugal. Un courant de vente régulier se maintient néanmoins vers l’Allemagne.
En Belgique, l’activité manque aussi singulièrement de dynamisme. Les producteurs sont, comme leurs homologues français, occupés aux travaux des champs, ce qui limite l’offre et suffit tout juste à satisfaire les besoins de la filière, entraînant, comme en France, une plus grande fermeté des prix.
Le marché de la primeur est bien orienté. Les apports sont nettement plus importants. Si l’offre marocaine reste significative, c’est désormais celle d’Israël qui devient prépondérante sur le marché. La montée en puissance de la consommation de la primeur se confirme, avec l’ouverture de nouvelles lignes en GMS. Côté français, les premières offres de plein champ font leur apparition.
Arrivages à Rungis (S 15) : 1267,9 t dont 77,1 t d’import Chair ferme : 578,4 t dont 60,4 t d’import Conservation : 689,5 t dont 15,7 t d’import (Semmaris)